Se plaindre sur les médias sociaux, est-ce que ça fonctionne?

Publié le par Jorice A.

Se plaindre sur les médias sociaux, est-ce que ça fonctionne?

Cette réflexion m’a été inspirée par les récentes vagues de protestations perçues sur les réseaux sociaux.

Les sociaunautes et les web-activistes sur les réseaux sociaux ne cessent de croître en nombre et en vigueur. Ils expriment leurs états d’âme sur les sujets épineux qui tendent à bouleverser les habitudes des consommateurs. Le risque est important pour la personnalité, la marque, l’entreprise ou l’institution publique qui se fait spammer.

En effet, l’existence des groupes d’avis qui encouragent les utilisateurs des réseaux sociaux à témoigner des mauvaises expériences vécues à leur tour a favorisé la montée de la grogne sociale. Quand quelqu’un se plaint publiquement, ce sont des centaines voire des milliers de personnes qui voient le coup de gueule.

Rien n'échappe à l'émergence: le pouvoir d'achat fond considérablement à vue d'oeil.

Les ivoiriens ont pris goût à cela et ils s’en délectent aisément. Une floraison de plaintes émanent ici et là sur divers sujets: la mauvaise qualité de la connexion internet, la hausse exagérée du coût de l’électricité et son instabilité notoire, la cherté des denrées alimentaires, le renouvellement du permis de conduire aux frais de la population et certaines mesures du gouvernement jugées arbitraires...

Léger bémol: les utilisateurs des médias sociaux ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population. Dans ces conditions, peut-on généraliser les données et plaintes récoltées ici et là?

Les blogueurs, les chroniqueurs et les activistes sont généralement les porte-étendards de ces plaintes. Ce qui a valu au ministre ivoirien de l’économie numérique Bruno Koné de tenir certains propos à caractère polémique suscitant le mouvement #Les200 (bref, vous savez déjà l'actualité).

Aussi, se rend t-on compte qu'avec les réseaux sociaux, certaines personnes ont trouvé un canal privilégié pour véhiculer leur haine à l’endroit de leur prochain et se fait entendre du maximum.

Qu’est-ce qu'on se marre sur les réseaux sociaux, non ? 😒 😐

Ne soyons pas de mauvaise foi, tout de même. Reconnaissons que depuis peu, les choses ont commencé à changer. Les plaintes des internautes sont bel et bien suivies par les autorités ivoiriennes et certaines mesures prises par celles-ci ont été suspendues. Je parle bien de la prorogation du délai d’établissement du nouveau permis (même si le projet n’a pas été annulé) et de la suspension des nouvelles mesures de dédouanement des bagages.

La webosphère ivoirienne devient de plus en plus active et n’entend pas s’arrêter en cours de chemin. Aux personnes qui médisent sur cette web activism's fever, j’ai bien envie de leur dire qu’il faut de tout pour faire un monde. Par conséquent, il faut bien commencer par une action sur le virtuel avant d’aller sur le terrain.

En même temps, c’est gratuit et libre! Donc pourquoi rester passif quand “rien ne va” ?

#DigitalCrush

Publié dans My digital draft

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K
C'est bien pensé et rédigé. Mais tu es un peu resté ''à la surface du sujet'', sinon c'est assez bien argumenté aussi.
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J
Merci, les prochaines analyses seront approfondies
E
Nice bro !
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J
Merci Ephrem
E
Nice bro !
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D
Congratulations! Nice one! Keep it up!
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J
Thanks a lot for your support bro!